L’engagement des acteurs œuvrant pour la mobilité européenne des jeunes et plus particulièrement celui des professeurs de l’enseignement secondaire et universitaire est exemplaire.
Cet effort n’est pourtant pas suffisamment valorisé, ni soutenu financièrement et administrativement par une politique publique forte. Cette étude met en lumière le fait qu’un très grand nombre de jeunes ne bénéficient pas de cette initiation au voyage dans notre région.
C’est pourquoi, le CESER a voulu comprendre quels étaient les freins à la mobilité alors qu’il existe un foisonnement de dispositifs. Il l’a fait en réalisant une synthèse des informations recueillies pendant une année intense d’auditions, qui sans être exhaustives, ont permis de tirer au clair le rôle de chacun dans ce jeu d’acteurs complexe et parfois discordant. Riche en informations sur les dispositifs, sur les obstacles rencontrés par les jeunes, ce rapport sera suivi d’ateliers participatifs organisés directement avec des jeunes afin de connaitre leur envie ou leur absence d’envie de partir à l’étranger.
En amont de la plénière, ce travail a déjà inspiré de très nombreuses réactions et suggestions avec toujours en filigrane le souhait d’initier les jeunes à l’autonomie et à l’ouverture d’esprit que l’on forge en faisant un pas vers l’inconnu.
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