Si l’on s’en tenait au seul critère du nombre de nouveaux habitants, la région Centre-Val de Loire est très attractive. Néanmoins le nombre de sortie est tout aussi important, et concerne principalement les jeunes.
Au-delà des problématiques déjà explorées dans le cadre des schémas et politiques régionales (le SRADDET notamment), le CESER s’est attaché à étudier de nouvelles pistes en lien avec la qualité de vie et plus précisément la question du bien-être et de l’identification de son ressenti.
Le travail propose de compléter l’appréciation objective des indicateurs de richesse et d’accès aux services par une notion plus subjective liée au bien-être. Cette tendance initiée par Stiglitz en 2009, trouve résonnance auprès de plus en plus d’institutions et d’organismes à commencer par l’Union Européenne, l’OCDE ou encore l’INSEE. Une des questions n’est plus de mesurer simplement la capacité à « accéder à » mais aussi le bien-être qui en découle et qui se révèle être un facteur d’attractivité.
Aussi, le rapport insiste sur la nécessité de réfléchir à une échelle géographique élargie dépassant le seul cadre des EPCI pour développer des coopérations entre territoires pour entrer dans un jeu « gagnant-gagnant ».
Les bases de la réflexion posées par ce document doivent permettre, dans un second temps, de réaliser un travail sur un panel de 18-35 ans afin d’identifier les leviers psychosociaux de nature à compléter les éléments objectifs déjà identifiés.
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