Le CESER se félicite de la volonté affichée une nouvelle fois par la Région en matière de transition énergétique et de décarbonation. Cette feuille de route pour le développement de « l’hydrogène vert » s’inscrit en effet dans les objectifs définis dans le SRADDET, qui vise à l’horizon 2050 une réduction de 85 % des émissions de GES, principalement par un effort de sobriété (réduction de la consommation d’énergie finale de 43 %) et en couvrant intégralement la consommation par les énergies renouvelables (et de récupération) produites dans la région. La feuille de route doit donc pouvoir être réalisée tout en atteignant les objectifs déjà ambitieux de diminution de la consommation d’énergie finale.
Si la place accordée au vecteur hydrogène n’était pas centrale dans le SRADDET, l’intérêt maintenu ces dernières années par la région pour cette voie, et la récente et très forte mobilisation de l’Union Européenne et du gouvernement français dans le cadre des dispositifs de relance européens arrêtés en 2020, justifient l’élaboration de cette feuille de route. Elle devra faire l’objet d’un suivi et d’une évaluation réguliers ; l’identification et la mobilisation des acteurs nécessiteront un pilotage et une veille de proximité pour entretenir la dynamique régionale.
Le CESER rappelle l’importance de concentrer les moyens mobilisés sur les priorités définies par l’Union Européenne et par l’Etat. La stratégie française affiche trois priorités :
Enfin, le CESER demande une vigilance sur la question de la sécurité qui ne doit pas être sous-estimée et nécessitera la mobilisation des savoirs et de l’expertise des acteurs. De nombreux travaux de R&D et de premiers débouchés industriels prometteurs semblent apporter nombre des garanties attendues. Le soin accordé à l’accompagnement à proximité des cas d’usages sera déterminant du point de vue de leur acceptation.
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